En 1917, après trois ans d’horreur, Antonin Jouve a fui les tranchées de Verdun pour revenir dans son village de Cadenet, dans le sud du Luberon.
Antonin reste obsédé par la disparition de son père, peu après la déclaration de guerre, mort dans l’incendie de son atelier de vannerie. Les gendarmes ont conclu un peu rapidement, peut-être, à un accident.
Son retour clandestin n’est pas sans risque mais il tient par dessus tout à élucider le crime qu’il soupçonne. Et puis, dans cette époque de défaitisme, si certains le reconnaissent, ils ne le dénonceront pas, jugeant inutile de renvoyer un homme à l’abattoir.
Au cours de son enquête, il rencontre un gitan, tresseur de paniers, Zarko, qui l’héberge et l’aide dans ses recherches, ainsi que la jeune Albine dont il tombe aussitôt amoureux. Toutes les pistes mènent au redoutable Léandre Reynard, qui règne maintenant sur toute la vannerie régionale.
Le coupable, c’est lui et Antonin ne tarde pas à découvrir comment Reynard avait volé à son père un modèle artisanal grâce auquel il avait fait fortune, provoqué l’incendie de ses réserves d’osier, et enfin l’avait assassiné.
Antonin Jouve finira sans doute par oublier ces drames et ces crimes en épousant Albine et en reprenant l’affaire de vannerie paternelle.
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