Résumé :
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L'Ardenne d'autres fois, d'autres jours... présente l'évolution démographique. En 75 ans, 1080 villageois s'en sont allés. Où ? Pourquoi ? Il analyse l'habitat et l'extension de la localité de 1843 à 2008 avec les différents types de maison. Il évoque les maladies et le passage d'une moyenne de 35 ans d'espérance de vie dans les années 1920 à 57 ans la décennie suivante. La religion est abordée avec l'ancienne église, le presbytère, le cimetière, les chapelles, les calvaires, les potales, les curés et les anecdotes, l'état religieux, les jalons d'une vie, les processions, les reposoirs, le centenaire de l'église. Les guerres ne sont pas mises entre parenthèses avec les soldats napoléoniens, la grande guerre, ses drames, les ersatz, la propagande, la déportation, le marché noir, les Zeppelins,... La guerre 40-45 est développée via un précieux carnet de captivité dans le Reich, le carnet d'exode d'un civil, les rappelés, la vie sous l'occupation, le travail obligatoire, la Résistance, les prisonniers allemands de l'église ou comment Vesqueville faillit devenir un Oradour-sur-Glane, la libération, l'offensive Van Rundstedt vécue au jour le jour, la fête de la victoire, la reconstruction,...
Et puis il y a la nourriture avec des expressions comme «touïsse», «sorèt», maquée, «brîes», «brïjée», «knèpes», ... En cas de disette, on mangeait hérissons ou « cwârnayes » ! Les vêtements ont été confectionnés à partir de chanvre, de lin, de laine pour «ventrins», sarraus, «hâlètes» ou «bachniks». L'analyse des modes de chauffage de toutes les maisons est suivi par celle de l'éclairage qui fut à l'huile de chènevis, de colza ou de faines avant le carbure et le pétrole. L'instruction a subi toutes les péripéties de la guerre scolaire et la condamnation du curé à huit jours de prison ! Les instituteurs et institutrices depuis 1823 n'ont pas été oubliés. Tout comme le wallon qui était la langue usuelle. Rien ne manque dans cet ouvrage, pas même la mentalité des gens, leur caractère et les légendes, la sorcellerie et une analyse fouillée de tous les surnoms et sobriquets des villageois avec leur origine. Ni les loisirs : Saint-Paul, grand feu, «Ram ta tam», le mois de Marie, les deux « dicôces », les noisettes, la bibliothèque, le football, le théâtre, la JRC, la jeunesse, le comité des fêtes, Ardenne d'autrefois,...
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